|
|
Ateliers et tutoriels > In-oviveINtégration de sources/masses de données hétérogènes et Ontologies, dans le domaine des sciences du VIVant et de l’EnvironnementSite de l'atelier : ici La société actuelle doit faire face à des évolutions rapides et à des enjeux multiples (environnementaux, sociétaux, économiques). C'est particulièrement vrai pour le monde des sciences du vivant et de l’environnement, soumis en plus aux aléas naturels. Afin de répondre à ces enjeux et évolutions, il est nécessaire de posséder une vue globalisée et intégrée du domaine d’application étudié (e.g. les filières agricoles), tout en étant capable de préconiser des actions à des niveaux assez fins (e.g., parcelle, opération unitaire) et en tenant compte des différents points de vue impliqués. Pour cela, il faut développer des outils génériques adéquats, or la plupart des études menées jusqu’à présent, soit ont proposé des approches spécifiques à une partie du domaine d’application étudié (e.g. amélioration génétique d’une filière), soit se sont concentrées sur des enjeux bien déterminés (e.g. problèmes sanitaires). Il en a résulté un éparpillement de la connaissance et une séparation des ensembles de données, ce qui s’est traduit par une grande difficulté à faire cohabiter ces connaissances et restituer ces données dans un système unique. Un des facteurs limitant du traitement informatique des données en sciences du vivant et de l’environnement est la difficulté à appréhender les données disponibles. Cette difficulté s’explique par les raisons suivantes :
La recherche menée aujourd’hui autour de ces problématiques est de plus en plus collaborative, multi-expertes et requiert un usage intensif des données. La gestion automatisée et l’analyse de données scientifiques nécessitent d’intégrer des connaissances du domaine concerné. L’intégration nécessite de confronter les données et les connaissances disponibles et de valider la qualité de ces données et de ces connaissances. Avant de pouvoir combiner, explorer et expliquer les sources de données, il faut être capable de les caractériser,de les relier, de détecter les incohérences induites par l’intégration de ces sources. Ceci peut être réalisée à l’aide de méthodes informatiques d’intégration qui consistent à essayer d’établir des correspondances entre les données à l’aide d’une ontologie de domaine qui est une représentation, formalisée et structurée, du vocabulaire spécifique au domaine étudié. Ces questions d’IC trouvent dans les domaines des sciences du vivant et de l’environnement une résonance importante et particulière qui justifie l’intérêt considérable de l’IC pour ces domaines et le développement de méthodes adaptées.
Il pourra s'agir de travaux de recherche (présentation de méthodes, d'outils ou de résultats théoriques) ou de travaux plus appliqués tels que des études de cas ou des applications scientifiques ou industrielles. Dans tous les cas, les soumissions devront montrer la spécificité des questions scientifiques posées par le domaine des sciences du vivant et de l’environnement et montrer l’intérêt des résultats pour ces domaines. Dates importantes :
|